Réveil :

6 février 2007

Ce matin mes paupières se sont ouvertes après le réveil. Il a gagné aujourd’hui mais demain je compte bien le surprendre. Malgré une bonne volonté de ma part, mon esprit est resté dans le brouillard. Généralement le café nettoie bien le terrain puis la douche finie le travail.

Dans la voiture transi de froid, j’ai bon espoir que les conditions climatiques violentes amènent mon corps à un sursaut d’orgueil. Une sorte de carapace de douceur m’enveloppe comme si j’étais encore sous la couette. Rapidement mes collègues s’aperçoivent de mon état. Je deviens un sujet d’amusement. Je ne réplique pas. J’aurai au moins apporté un peu de joie à leur journée. Moi je suis encore dans mon lit, je suis bien. Devant mon peu de réaction, ils s’inquiètent, je ne me laisse pas malmené généralement. Ils me trouvent changer ils ont envie d’appeler chez moi pour en savoir plus. Je leur dis que ce n’est pas la peine. Que je suis fatigué mais je vais bien.

Tout compte fait je suis tout de même parti plus tôt du travail. Je me suis fait peur. Parfois lorsque l’on est pas réveillé on a l’esprit ailleurs. On regarde la vie avec un autre œil et la réalité vous joue des tours.

Je sors de mon bureau l’esprit dans mes pensées. Au bout du couloir, je tourne à droite. J’entre dans l’ascenseur. Un homme se trouve déjà dans la cabine. Au premier abord, il me paraît plutôt sympathique, la trentaine, brun aux yeux vert, élégant. « Voilà un homme qui doit plaire » je me dis. Discrètement je le regard. Je l’ai déjà vu quelques par mais je n’arrive pas à savoir où. A l’étage suivant une femme monte avec nous. « Tiens. Ils ont remit le miroir » me dit elle. Je suis vraiment pas réveillé aujourd’hui.

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