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Humeur Amer
12 février 2007

L’été indien :

plage

« Tu sais. Je n’ai jamais été heureux que ce matin là. Nous marchions sur la plage. C’était l’automne. Un automne ou il faisait beau. Une saison qui n’existe que dans la nord de l’Amérique. Là bas, on l’appelle l’été indien mais s’était tout simplement le notre. Avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de Maire Laure Encein. Il y a une an. Un siècle. Une éternité ».

A chaque fois que j’entend ces paroles, je repense à mes vacances dernière. Les finances ne nous permettaient pas de partir bien loin et nous ne souhaitions pas  trop nous éloigner de Number One. Nous voulions prendre un peu temps juste pour nous. L’été avait eu lieu sans nous, Septembre allait être notre sauveur. Une fine organisation, nous permettait d’obtenir trois jours coupé du monde. Loin de tout et de tous. Trois jours à ne profiter que de nous.

Un riche ami, nous avez prêtez très gracieusement sa barquette de 8 mètres. Loin de partir aux Antilles, les îles de Ré, Oléron et Aix suffiraient à notre bonheur. Après une petite après midi à tirer quelques bord, on se dirigea vers Oléron ou se trouver un bon mouillage. Le soleil allait bientôt se coucher. L’annexe nous amena sur la plage déserte. C’était la première fois depuis l’arrivé de Number One que nous nous retrouvions seul. Main dans la main nous longions la mer. La mer venaient lécher nos pieds. Le couché de soleil qui défilaient sous nos yeux n’avait besoin d’aucune discussion ; seul un long baisé pouvait s’allier à lui avec harmonie.

Ce baisé mit immédiatement nos sens en éveille. Nos corps s’appelaient l’un l’autre. La poitrine gonflé d’Emma se plaquait contre mon torse nu. Nos mains commençaient à répondre à nos envies. Nos corps dévêtis se frottaient comme envoûtaient dans ce cadre paradisiaque. Nos caresses devenaient de plus en plus appuyés. Les mains s’étaient déjà glissés sous nos maillots de bain et nos baisés devenaient de plus en plus fougueux.

Difficilement, on mit fin à cette étreinte. Le soleil disparaissait de plus en plus et nous devions rentrer à la barquette. Une fois installé dans l’annexe, assis l’un en face de l’autre nos pieds se caressaient tandis que nos regards s’envoyaient des flammes de désir. Une fois arrivaient au bateau, je me mis à l’œuvre pour que le bateau se prépare à passer la nuit. Dans le carré, Emma aménageait notre soirée de désir.

A mon retour, m’attendait une lumière feutré, accompagnait de deux verres pour étourdir les idées et un fond sonore de Massive Attack pour rythmer la soirée. Chacun dévorait l’autre du regard. Nos mains effleuraient délicatement la peau de l’autre pour amener un plaisir subtile. Le léger tangage du bateau berçait dans nos caresses. Ces gestes tendres étaient entrecoupés de mots doux . Une fois nos verres finis nous retrouvions  les lèvres de l’autre. Ma bouche commençait à embrasser le corsage de ma belle. Ses seins gonflés de désirs demandaient des baisés. Notre étreinte semblaient être rythmé par la musique. Nos corps s’appelaient. Nos mains répondaient aux envies de l’autre. Nos peaux salés étaient encore plus savoureuses  qu’a l’ordinaire. Emma pour la soirée s’était paraît d’un paréo qui glissa sous mes caresses. Mes baisers remontèrent le long de ses jambes puis s’abandonnèrent sur sa zone chaude. Ma langue ondulait là ou son corps demandait le plus de plaisir. Abandonnant une zone pour y revenir quelques instant après. Le désir était fort en chacun de nous et je voulais que cette soirée dure toute la nuit. Des petites saccades en elle firent s’absenter la musique de nos oreilles puis elle s’abandonnais de nouveau lorsque je jouais avec son bouton de désir.

Une fois dans la cabine, nos caresses se sont poursuivies une bonne partie de la nuit. Parfois, nous retournions dans le carré pour ramener quelques vivres. Au petit matin nous nous sommes réveillés enlacés après une nuit d’amour. Ce petit week-end de passion nous a ramener au port avec des papillons pleins la tête et les yeux remplis d’étoile.

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Commentaires
P
merci Cinn je ne savais pas comment l'écrire
M
pas mal !
C
Très joli récit, plein de sensibilité et de sensualité.<br /> <br /> Juste un détail toutefois : c'est Marie LAURENCIN !
L
Quel post ... une infinie subtilité et un océan de douceur.<br /> Merci de m'avoir apporté du rêve.
Humeur Amer
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